vendredi 18 mai 2012

Bank run

Bank run, panique bancaire en français, voici l’élément qui accélère la crise de la zone euro, et peut lui donner une tournure incontrôlable. Jusqu’à maintenant la crise était «localisée» chez les Etats et les banques. Leurs dirigeants pouvaient se donner un peu de temps, échafauder des plans plus ou moins inefficaces mais qui permettaient de garder la situation à peu près sous contrôle. Les fonds d’aide (FESF, MES) et les prêts géants de la BCE (LTRO) donnaient l’illusion que la crise était contenue, même si cette débauche d’argent ne servait en réalité qu’à gagner du temps. Mais désormais c’est la population qui prend peur et se précipite dans ses banques pour retirer ses économies. En Grèce le mouvement est ancien (voir ce graphique de Zero Hedge), mais il s’accélère considérablement depuis l’échec des dernières élections, 1,2 milliards d’euros ont été retirés lundi et mardi, soit plus de cinq fois plus que la tendance moyenne antérieure. La BCE a cessé de soutenir certaines banques sous-capitalisées. Selon EconomieMatin, la banque espagnole Bankia serait aussi touchée, avec plus d’un milliard de retrait en une semaine. A court de liquidité, des banques risquent de tomber, renforçant le Bank run, et la crise deviendrait alors réellement incontrôlable et d’une exceptionnelle gravité. (Que faire ? Je rappelle ici ma proposition)

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Philippe Herlin

Source
LadettedelaFrance

Les grecs vident leurs comptes 17 mai 2012 

Le Hic est que la crise (arnaque) financière semble s'auto-alimenter et s'amplifier de manière exponentielle. L'emploie de la planche à billet outrancièrement et outrageusement semble avoir briser la confiance que les Marchés financiers (les parasites de l'économie humaine) ont envers les Obligations d'Etats, parallèlement les les gens ont peur pour leurs économies alors ils les retirent pour les placer dans des valeurs refuses comme la pierre, la terre, l'or ou l'argent métal et plus les banques enregistrent des pertes du aux retraits ou aux paris risqués plus leurs notations boursières est revues à la baisse, et plus les marchés, les Etats, les gens ont peur plus la crise s'intensifie, c'est sans fin. Il faut rappeler qu'une monnaie fiduciaire (du latin fides, la confiance) est une monnaie (ou plus généralement un instrument financier) dont la valeur repose sur la confiance du public en sa valeur.
Trop de monnaie tue la monnaie c'est pourtant facile à comprendre! le marché, le capitalisme qui est mondialisé est un cercle vicieux d'appauvrissement généralisé et de conflit. Il nous entraîne dans une spirale viciée qui est génératrice de misère et faiseuse de souffrance.
Il faut un reset, une remise à zéro, à plat et en question de notre système économique mais sans les financiers parasites qui se sont immiscés entre l'Homme et l'économie au point de leur mettre à son service pendant 5 milles an d'histoire humaine l'économie à toujours était au service des hommes il a fallu notre époque moderne, notre 20ième et 21ième siècles  pour qu'une poignée de saltimBanques remettent ça en question et bouleversent le fragile équilibre planétaire mais j'ai bien peur que cela ne se fasse pas sans mal.

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